"Don't Let me go ♪"

**Romance** Membre **Solitaire**

"Don't Let me go ♪"

Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance
que lorsque nous aimons.

La nuit était déjà tombée. Les étoiles avaient déjà envahi le ciel. C'était beau de voire toute ces minuscule source de lumière se refléter dans l'eau.
Le lac était tel un miroir, un infidèle miroir qui me narguait de sa profondeur, j'était comme attirée par le fond, j'aurais aimé sauter dans l'eau, sentir le froid traverser ma peau, geler mon sang.
Je me rappelle encore courir autour de ce lac avec Pelage d'Epines. Ses regards complices que l'ont partageaient. Ce que j'aurais aimé pouvoir vivre cela a nouveau.
Je me rappelle encore sa voix me murmurer
"Même si la mort nous sépare, tu seras toujours en vie au fond de mon coeur..."
Avant lui, j'ignorais qu'un sentiment pouvait s'insinuer. Je croyais que c'était là, un jour, posé devant soi, comme une évidence indiscutable. Avec lui, c'est venu lentement, sans que je m'en rende compte. Je le croisais chaque jour, je le regardais à peine, rien ne me portait vers lui. Et, un matin, j'ai compris. Compris que sa présence était devenue un baume, que son absence était une brûlure. Un matin, à force de l'avoir à mes côtés, j'ai pris conscience que je ne serais plus capable de me passer de lui.

Quand on tombe amoureux, c'est une sorte de folie passagère. Ça éclate comme un tremblement de terre d'un coup et ça s'apaise ensuite. Et quand ça s'est apaisé, il est temps de prendre une décision. Il faut essayer de découvrir si nos racines et celles de l'autre ont fini par tellement s'entremêler qu'il serait inconcevable de vouloir essayer de les séparer. Parce que c'est ça et seulement ça aimer quelqu'un.
J'était amoureuse de lui. Avant je croyais que seule les bipèdes étaient capable de ressentir ce sentiment. Suis-je normale ?

Je me penchais sur la surface de l'eau pour laper quelque gouttes de cette substance. Lorsque je rouvrit les yeux, un chat venait d'apparaître sur ce miroir. Je mis quelques secondes a comprendre que je n'était plus seule. Je me relevais en hâte et fixa l'inconnu.

Hatori me plaqua au sol
Enfin
Ronronna t-il avec délice. Je me débattit, mais c'était peine perdue, il avait largement gagné en force depuis la dernière fois que je l'avais vu. Au dessus de nos tête, les étoiles si paisibles luisaient dans le ciel, contrastant avec cette scène de pure violence qui avait lieu sur terre. Le sol était couvert de sang et des touffes de poils étaient soulevés par le vent, semblaient suspendues en l'air.
Mon père découvrit ses crocs et les plongea sur ma nuque
Non!
Miaulais-je en tentant de m'esquiver, mais il referma ses crocs luisant sur moi, pressa mon museau dans la terre, j'avais la sensation d'étouffer, je fermai les yeux
Ça y est, c'est fini
Songeai-je tendis que je me battais pour respirer.
Je rouvris les yeux, mon museau était enfoncé dans la mousse de ma litière, mon père n'était pas là, comment le pourrait il? Il était mort.
Je me levais et me secouai avant de couvrir ma fourrure de coup de langue pour en faire partir la mousse qui s'y était accrochée, puis, je m'assis et regardai le ciel, il faisait encore nuit. La seul similitude avec mon rêve, c'était ces étoiles éternellement paisible, dans un calme perpétuelle que rien ne venait troubler. En pensant aux croyances des tribus, à cette fameuse Tribus Des Étoiles, je me dis que c'était incohérent. Comment, derrière cette tranquillité, pouvait vivre des chats ayant des sentiments et veillant sur la forêt?
Je secouais la tête, inutile de penser à ça maintenant, mieux valais dormir.
Je retournais sur ma litière et m'y roulais en boule. Je ne saurais dire combien de temps je restai dans cette position, mais je sentais que le sommeil m'avait quitté, je n'arriverais plus à me rendormir.
Avec un soupir de résignation, je me levais et partit marcher un peu, espérant ainsi fatiguer mon corps. Comme j'avais soif, je me dirigeais vers le lac, tout en vantant les mérites de la liberté donc les chat domestiques et les guerriers ne disposaient pas, mais dont je profitais pleinement.
Quand j'arrivai face au lac, je ne vis pas tout de suite la silhouette qui se tenait sur la berge. Je me penchais sur l'eau qui reflétait le ciel étoilé comme si les royaumes céleste et terrestre ne faisait qu'un.
Soudain, j'aperçus la chatte qui buvait aussi, elle me repéra aussi car elle se leva et en hâte et me fixa
Je ne pensais pas trouver de la compagnie u beau milieu de la nuit
Fis-je

**Romance** Membre **Solitaire**

Je ne pensais pas trouver de la compagnie u beau milieu de la nuit souffla l'inconnu.

Je le fixai, il était beau.
Son pelage brillait a la lumière des étoiles. Je cru apercevoir un court instant des reflet rouge.
Je me perdis dans son regard un moment, un parfait moment surement.
Plus me détaillais le félin, plus le mots le plus improbable entait mon esprit.
J'essayais en vain de le faire partir. De le laisser s'envoler. De rejoindre les étoiles.
Ce chat n'était juste que le parfait portrait de Pelage d’Épines.
Je fixais l'eau, ne sachant que dire. Qu'avais-je fais pour ressentir un tel besoin de compassion ?
Ressaisir le passé n'est pas une mince affaire. Nos souvenirs sont généralement ceux d'une époque plus heureuse. Mais certains sont tout simplement insoutenables.

-Moi non plus, mais a quoi servent les émotions si on les gardent pour nous tout seuls ?

Le problème avec le bonheur c'est qu'on s'y habitue vite.
J'étais trop heureuse pour me rendre vraiment compte de ce qui se passai, de la grandeur et de la futilité de ce que je faisais.

Mon attention se reporta sur la magnifique créature qui trônait a mes côtés.
J'observais ses formes comme taillées dans la roche céleste.
C'était comme si toutes les couleurs de la saison des feuilles mortes s'étaient imprégnées dans son pelage .
J'avais beau essayer de la chasser de mon esprit, elle revenait toujours me hanter. Pelage d'Epines.

*Ne vaudrait-il pas mieux ne s'attacher à rien pour n'avoir pas ensuite la douleur de perdre ce qu'on aime... ?*

Je détaillai la chatte, c'était la première fois que je voyais un aussi beau spécimen (je n'ai pas besoin, je suppose, de préciser que le mot "spécimen" n'est qu'une expression, je ne compte pas les femelles juste comme des spécimens). En fixant ses yeux, une seul phrase me vint, une phrase que j'avais entendue de ma mère quand j'étais chaton
The dream of your eyes
Le rêve de tes yeux... oui, elle avait des yeux de rêve.
Je secouai la tête avec frénésie, que me prenait il de penser à ça? Perdu dans mes pensés, j'attendis à peine la réponse de la chatte
-Moi non plus, mais a quoi servent les émotions si on les gardent pour nous tout seuls ?
Je la regardai, réfléchi un instant avant de supposer
A nous faire souffrir?
Puis, je secouais la tête avant de fixer l'eau, le reflet de la chatte lui donnait l'air d'être une simple illusion, et, à bien y penser, la chatte elle même semblais moins réel que le Hatori qui m'avait réveillé.
Je relevais la tête vers la chatte, autant ouvrir la conversation, et pour commencer, autant se présenter
Je suis Sasori, un solitaire. J'ai rejoins la Tribus Du Soleil sous le nom de Queue de Scorpion à une époque mais je suis battit pour la liberté... Et toi?
Je m'assis. Ce n'était pas mon genre de taper une bavette avec des inconnu mais que faire d'autre au beau milieu de la nuit avec une insomnie et aucun autre chat éveillé à des kilomètres à la ronde?

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Sa y est ! Je le savais, mais oui, quelle idiote de ne pas avoir remarquée sa avant... heu non en fait...
Je n'arrivais pas a tombé sur l'adjectif qui pourrait décrire ce chat, tout ses adjectifs étaient futiles, finalement le silence suffisait a décrire cette créature.

A nous faire souffrir? suggérât-il

Il n'avait pas tort...
Au fond oui il n'avait pas tort, c'était la première fois que je pensais a ça.
Dans la vie, il est des rencontres stimulantes qui nous incitent à donner le meilleur de nous-même, il est aussi des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser. Face a lui, j'aurais voulu être belle, douce, innocente, folle... j'aurais aimé arrêté de jouer un rôle.

Je suis Sasori, un solitaire. J'ai rejoins la Tribus Du Soleil sous le nom de Queue de Scorpion à une époque mais je suis battit pour la liberté... Et toi? me souffla la chat brun

Quel situation étrange. Je me retrouvais assise en face d'un lac en pleine nuit, au côtés d'un chat surement insomniaque avec un nom peu commun et en plus il était charmant, en fait, pour rien au monde je n'aurais voulue que ce moment prenne fin.

La vie devient une chose délicieuse, aussitôt qu'on décide de ne plus la prendre au sérieux.murmurai-je, je suis Romance solitaire aussi et... heu... c'est tout..Pourquoi a tu rejoins une Tribu ?

Elle me dit qu'elle s'appelait Romance et qu'elle était aussi une solitaire, mais ça, je m'en doutait un peu, son odeur n'était pas celle d'une tribus.
Puis, sans que je m'y attende, elle me demanda pourquoi j'avais rejoins la tribus Du Soleil. Je restais silencieux un instant, perdu dans mes souvenirs. Je revis l'image de la charmante Aile De Corbeau et de son chaton que j'avais sauvé de mon père. Je dit charmante, mais attention! Ne pas se méprendre! Je n'ai jamais éprouvé d'amour pour elle, notre relations n'est jamais, et ne serais jamais, allé au delà de l'amitié, parce qu'elle m'était reconnaissante d'avoir sauvé son fils.
Disons que je venais de tuer mon père, tout en sauvant un chaton de la Tribus Du Soleil, et je ne savait pas vraiment quoi faire, j'étais perdu, soudain livré çà moi même. Je me suis dit que je trouverais ma place dans la tribus... mais je me suis trompé
Je secouais la tête
Je n'ai rien à faire dans une tribus, là où je suis sous les ordres d'un chef et d'un lieutenant, en solitaire, je n'ai pas de supérieur, et ça me va très bien comme ça
Oui, je sais, je me prend toujours pour un chef, mais qui est-ce que ça dérange?

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L'ange a mes côtés mis un instant a répondre, comme perdu dans ses pensées, il fixait le Lac ou se reflétait les étoiles.

Disons que je venais de tuer mon père, tout en sauvant un chaton de la Tribus Du Soleil, et je ne savait pas vraiment quoi faire, j'étais perdu, soudain livré çà moi même. Je me suis dit que je trouverais ma place dans la tribus... mais je me suis trompé dit Sasori

Il secoua gracieusement la tête. Je le cru un instant géné de parler de sa avec moi, une inconnue dont il ne connaissait que le nom.

Je n'ai rien à faire dans une tribus, là où je suis sous les ordres d'un chef et d'un lieutenant, en solitaire, je n'ai pas de supérieur, et ça me va très bien comme ça

La liberté, on en a tous rêver, on en rêvera encore et toujours.

Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté...
Je le regardais un instant; buvant du regard ses formes.

M'impréniant de ses formes, m'émerveillant devant son poils illuminé par les étoiles.

Elle dit que notre seule liberté était de nous battre afin de conquérir cette liberté. Je levais les yeux vers elle
Réflexion très intelligente, et véridique
Fis-je remarquer. Je regardai le lac où scintillait les étoiles. Et si la tribus des étoiles existait réellement? Cela signifierai que mon père vivait encore et parcourait le ciel? Qu'il vivait parmi ces étoiles si paisibles? Lui? Comment un être si cruel pouvait il vivre dans un monde si calme? Je lâchai un feulement, c'était une idée stupide des tribus, j'avais beau y réfléchir, je ne voyait pas comment les félins pouvaient ils vivre après la mort. Je levai les yeux vers Romance
Je me demandais... crois tu en cette fameuse tribus des étoiles que vénèrent les tribus? Ou du moins, penses tu qu'après leur mort, les chats continuent de veiller sur la forêt du haut du ciel?
Je levais les yeux vers les étoiles
Ça parait absurde, c'est si paisible là bas, comment d'ancien tyran pourraient y vivre?
Soufflais-je

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Réflexion très intelligente, et véridique fit Sasori

Je fit un signe de tête toujours perdu dans mes pensées. J'avais peur...
A la surface du Lac se formaient de légère ondes, cela donnait une forme étrange aux étoiles qui se reflétaient dans l'onde noire.

Je me demandais... crois tu en cette fameuse tribus des étoiles que vénèrent les tribus? Ou du moins, penses tu qu'après leur mort, les chats continuent de veiller sur la forêt du haut du ciel? murmura le brun.

J'ouvris grand les yeux, personne, ni même moi même ne m'avait posé cette question. J'avais toujours cru a quelque chose, en haut. Derrière les étoiles
Je voulais parler mais Sasori fut plus rapide a briser le silence.

Ça parait absurde, c'est si paisible là bas, comment d'ancien tyran pourraient y vivre?

J'avais du mal a réfléchir a ça, cela semblait si évident que je ne m'était posé aucune question. Je m'était contentée de croire. Un peu, quand j'en avait envie.

- Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent êtres, donc on se laisse tromper par les apparences. Rares sont ceux qui ont l'intelligence de voir ce qui se cache derrière le masque. Je pense que ceux qui arrive a voir a travers les étoiles, son apte a en devenir une.

En fait, je le voulais, je voulais que Pelage d'Epine m'observe d'en haut. Perché sur une étoile... je le désirais.

Je baissais les yeux vers elle, ainsi, elle croyait que les félins, après leur mort, rejoignaient les étoiles? Je levais de nouveau mon museau vers le ciel, frissonnant à l'idée que mon père soit là haut, scintillant malgré le noir passé qu'il avait eu sur terre, de son vivant. Je l'imaginait qui m'observait, il qui mettait sur mon chemin, toute sorte d'embuche juste pour me punir de l'avoir tué.

Bon sang, à ce train là, pourquoi vivre? Autant partir vivre directement dans les étoiles sans les ennuis qu'on pourrait avoir sur terre, sans craindre le froid et la famine de l'hiver ainsi que les maladies qui vont avec

Je secouais la tête

J'ai beau me l'imaginer je ne peu pas m'abandonner à cette idée, qu'est ce qui ferait la beauté de la vie sinon? Si la vie est éphémère, c'est parce que c'est là que réside toute sa beauté, mais s'il y a toujours une vie, éternelle elle, après la mort, où est la beauté de la vie?

Je fixais toujours les étoiles, petites lucioles insignifiante dans ce ciel si vaste. Maigre lueur scintillante dans les ténèbres, je les avait toujours associé à l'espoir, une petite lueur d'espoir dans un monde si sombre, si noir... mais quel était l'espoir dans une vie éternelle? Quel espoir pouvait on trouver la dedans?
Dans ce cas là, ce ne serait pas une lueur d'espoir, mais une lueur de vie? Non, rien à faire, je pouvais regarder cela de n'importe quel façon, ça me paraissait toujours sans queue ni tête.

**Romance** Membre **Solitaire**

[Je répondrais surement demain, il se fait tard, je suis morte ;D]

[UP?]

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[Lundi 21 Novembre, dit moi que j'arrive pas trop tard pour un dernier UP ?]

[Mais non, on peu continuer le RP ^^]

**Romance** Membre **Solitaire**

Parfait je m'y met dès que possible !

**Romance** Membre **Solitaire**

Le vent frais vint ébouriffer mes poils qui se mirent à danser au rythme d'une symphonie silencieuse.
Je relevais la tête vers les étoiles, imitant mon camarades. Je sentais les étoiles briller dans mes yeux, scintillant d'un feu nouveau. Ces lumières dans le ciel, elles étaient là, juste là.
Les paroles de Sasori raisonnaient dans ma tête, je cherchais à boire ces paroles portée a mes oreilles par sa douce voix; juste pour entendre a nouveau de con mélodieux.

-Au fond peut être que ces lumières servent juste a nous rappeler que quelque chose nous manque je fis une pause Parfois, on regarde le ciel, on fixe une étoile, et on pense à une personne. C'est peut être juste ça. Une trace. Ma mère disait souvent que « Seuls l'amour et l'amitié comblent la solitude de nos jours. Le bonheur n'est pas le droit de chacun, c'est un combat de tous les jours. Je crois qu'il faut savoir le vivre lorsqu'il se présente à nous. » Peut être que certains chats, ceux qui le méritent reste dans les étoiles pour nous indiquer qu'il nous reste encore un combat.

Le vent soufflait dans mon dos, tel un soupir, me poussant, un peu plus, à chaque secondes.
Il était là, à mes côtés pour rien au monde je n'aurais aimer que ce moment prenne fin. J’appréhendais le moment ou ma liberté allait reprendre le dessus, ou j'allais vouloir courir libre. Oreilles au vent, mes pattes ne touchant presque plus le sol.

- Quant aux Tribus, je pense qu'on a tous besoin de croire, d'avoir confiance, de savoir qu'on peut donner tout son coeur à un projet, une entreprise. Alors, on se sent fort. On se frappe la poitrine et on défie le monde.

Peut être que eux, ils sont ensemble, pour toujours, avec une seule et même croyance. En, fait, en vrais, c'est surement ça qui fait leur force.

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