Une rencontre (Jocker)

Etoile de Lynx se levait. Il était tôt et le soleil, astre du jour resplendissant, n'était pas encore très haut. En fait, il était plutôt bas, teintant l'horizon de pourpre et d'or. Il aimait se réveiller à cette heure où le jour et la nuit se mêlaient doucement, formant une atmosphère des plus magiques. Le meneur de la Tribu de la Neige s'ébroua avant de lisser et démêler son long poil brun aux nuances dorées. Ses yeux dorés se promenèrent sur le Camp et il décida de faire une promenade. Il faisait encore bon en ce début de Saison des Feuilles Vertes et la famine ne se faisait pas connaître. Il quitta l'emplacement où il s'était assis et passa la tête dans la grotte de leur Guérisseur. Il voulait prévenir au moins une personne de son absence. Ceci fait, il s'éloigna en trottinant sur le chemin, s'éloignant de plus en plus de son territoire. Il finit par arriver vers la forêt de conifères, for agréable quand l'astre diurne était à son zénith du fait de son ombre bienfaisante. Le matou ne savait pas ce qu'il venait faire là ni pourquoi ses pattes l'y avaient porté. Il finit par entrer dans la forêt, humant le doux parfum des arbres. Il ronronna un moment avant de sentir une odeur qui n'avait aucun rapport avec les arbres. Il se tourna et se concentra, mais ce n'était pas l'odeur d'une Tribu. UN peu surpris il demanda:

" Qui est- là?"

[Hrp: vraiment nul, désolé]

**Invité** Invité

Encore une nouvelle journée pour de nouvelles aventures. Quoi que, en cette période de l'année, c'est-à-dire chaude, le bicolore avait plus envie de dormir à l'ombre d'un arbre ou d'un rocher que de partir à l'aventure, finissant la langue pendante comme ces abrutis de chiens stupides et naïfs. Jocker n'avait jamais compris l'intérêt de vivre dans une tribu. Il fallait travailler pour les autres, même quand on était fatigué. D'accord, lors d'une attaque c'était bien plus rassurant de voir tout ses copains à ses côtés pour sauver sa pauvre vie mais quand même ! En solitaire tu n'avais qu'une bouche à nourrir et à désidraté, un petit abris à trouver et puis pour les ennemis, ce n'était pas un réel problème. Il sufisait d'être assez bon guerrier, de s'entraîner à la course au cas ou la fuite s'avèrait la meilleure solution et normalement, en restant sur les terres libres, on avait aucun soucis. Donc le poils longs ne comprenait pas du tout, mais alors vraiment pas, l'intérêt de vivre en tribus. Surtout que les problèmes étaient vraiment nombreux. C'était à quoi le matou pensait tous les matins, en se levant lorsque le soleil se trouvait au zénith. S'étirant de tout son long et baillant à s'en décrocher la mâchoire, il descendit de son arbre ou il avait passé la nuit : un fabuleux trou de chouette abandonné depuis un petit moment. Les plumes que l'oiseau y avait laissé formait un petit duvet chaud et agréable. Le coin parfait.

N'ayant pas vingt bouches à nourrir mais qu'une seule, Jocker pu prendre son temps pour choisir quel animal il avait envie de manger ce matin-là. Son choix se porta sur un rosignol. Malgré les plumes qui étaient relativement bien attachées au corps, cet oiseau était vraiment succulent et qui plus est, facile à chasser. Il parti donc en quête de son butin en prenant soin de rester sur les terres libres. Le ventre vide, face à un ennemi, il avait peu de chance de s'en sortir intact.

Alors qu'il ne faisait attention qu'à sa proie qu'il n'avait toujours pas trouvé malgré les piaillements infernaux des nombreux oiseaux, un matou vint se permettre de s'incruster dans sa vie matinal. D'ou tenait-il ce droit ! Qui lui donné l'autorisation ? Jamais on ne venait parler à Jocker lorsqu'il avait le ventre vide ! D'abord parce qu'une seule chose occupait son cerveau : manger, et en plus, parce que son ventre se faisait facilement entendre.

Qui es-tu plutôt toi pour venir me déranger ainsi ?!" lâcha-t-il en se avançant vers la voix, son pelage lissé